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Le gingembre : ses vertus, bienfaits et valeur nutritionnelle

Le gingembre est une épice incontournable en cuisine. Son goût frais et piquant permet de relever n’importe quel plat. De plus, il est hautement nutritif, car il fournit une bonne dose d’antioxydants, de minéraux et de vitamines. Découvrez ci-après tous ses bienfaits pour la santé, ainsi que les meilleures façons de l’incorporer à votre alimentation quotidienne.

Zoom sur le gingembre

Le gingembre (Zingiber officinale) est une plante herbacée originaire d’Asie du Sud-est. Elle fait partie de la famille des Zingiberaceae, à l’instar de la cardamome, du curcuma et du galanga. 

Son rhizome – c’est-à-dire la partie souterraine de la tige – a une saveur unique très appréciée en cuisine. Il est aussi utilisé dans la médecine chinoise et ayurvédique depuis le IXe siècle pour soulager certains symptômes gastro-intestinaux, tels que les ballonnements, les nausées, les vomissements et la mauvaise haleine.

Quel est le goût du gingembre ?

Le gingembre doit son arôme piquant, poivré et épicé au gingérol – son principal composé actif. Tout comme l’ail, cette racine prend une saveur plus douce à la cuisson et devient amère si elle est brûlée. Moulue, elle présente un goût un peu chaud et légèrement sucré.

Les principes actifs du gingembre 

Le gingembre comprend de nombreuses substances actives :

  • le gingérol
  • le shogaol
  • l’oléorésine
  • les mucilages

Propriétés thérapeutiques et curatives du gingembre

Le gingembre constitue un remède précieux dans de nombreux cas. Tout d’abord, il agit comme un anti-inflammatoire et un antioxydant en désactivant les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire – et plus largement des maladies chroniques.

Il contribue également à traiter toute sorte de maux digestifs. Il réduit notamment les ballonnements après les repas en favorisant la vidange gastrique. De plus, il est un excellent gastroprotecteur, car il stimule la production de mucine – une glycoprotéine qui protège la muqueuse gastrique de l’acide chlorhydrique présent dans les sucs gastriques. Enfin, il permet d’atténuer les symptômes du reflux gastro-œsophagien en se comportant comme un inhibiteur de la pompe à proton – ce qui réduit ainsi la production de sucs gastriques. 

N’avez-vous pas remarqué que les gens prennent des pastilles au gingembre lorsqu’ils sont malades ? En fait, le gingérol possède des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes et antifongiques. Cette substance peut donc vous aider à lutter contre les infections et à renforcer votre système immunitaire.

Une autre bonne raison de ne pas résister à cette racine miracle ? Elle peut donner un sérieux coup de pouce pour réduire le taux de mauvais cholestérol (ou LDL), ce qui prévient les risques de maladies cardiaques. Elle joue aussi un rôle important dans la régulation de la glycémie en participant au métabolisme du glucose. Une meilleure régulation de la glycémie favorise la perte de poids et rend le corps plus sensible à l’insuline.

Dernier point, le gingembre peut être utilisé pour lutter contre les nausées, notamment les nausées matinales, le mal des transports, la gueule de bois et les effets secondaires de la chimiothérapie. En effet, il améliore la façon dont les aliments se déplacent dans le tube digestif et bloque les récepteurs de la sérotonine dans la paroi intestinale. Cela concourt à apaiser les nerfs qui déclenchent le réflexe de vomissement.

Calories et valeurs nutritionnelles du gingembre

Dans 100 g de gingembre frais, on trouve :

  • 80 kcal
  • 1,8 g de protéines
  • 17,7 g de glucides 
  • 1,7 g de sucres
  • 0,7 g de graisses
  • 0,2 g de graisses saturées
  • 0 mg de cholestérol
  • 2 g de fibres 

Comme le gingembre est une épice, sa consommation n’aura pas d’incidence sur votre apport énergétique et nutritionnel.

Pour profiter de ses vertus curatives, il peut être consommé librement de plusieurs manières : 

  • cru
  • cuit,
  • en poudre
  • en infusion
  • confit
  • mélangé à d’autres fruits dans un smoothie détox
  • en complément alimentaire – sauf contre-indications.

Contre-indications et effets secondaires du gingembre

Le gingembre peut être contre-indiqué dans certaines circonstances. Sa consommation doit être soumise à un avis médical en cas de grossesse et d’allaitement, ou d’allergie à l’un ou plusieurs de ses principes actifs. 

Il convient aussi de limiter les doses, car un excès de gingembre peut entraîner des gastrites et des ulcères.

Interactions médicamenteuses

L’utilisation du gingembre est déconseillée :

  • si vous prenez des médicaments anti-inflammatoires 
  • si vous prenez des médicaments antiplaquettaires et anticoagulants (comme le cardioaspirine) en raison de son effet fluidifiant.

Utilisation du gingembre

Le gingembre est une plante polyvalente. Il peut être utilisé comme épice pour parfumer les légumes, le riz ou le poisson. Le gingembre est consommé frais, en poudre ou déshydraté. Il est aussi vendu comme complément alimentaire sous forme de gélules.

Recette de biscuits au gingembre

Vous êtes en panne d’inspiration pour le goûter ? Essayez les biscuits au gingembre !

Vous aurez besoin de : 

  • 50 g de poudre de riz 
  • 250 g de farine T55
  • 70 g d’huile de tournesol 
  • 100 g de sucre glace 
  • du gingembre fraîchement râpé en quantité suffisante 
  • 1 pincée de sel.

Préparation

Mélangez le sucre et l’huile et ajoutez la farine tamisée, le gingembre râpé et une pincée de sel, progressivement, en commençant à pétrir la pâte. 

Lorsqu’elle est homogène, laissez la pâte reposer au réfrigérateur pendant environ une heure.

Étalez la pâte avec un rouleau à pâtisserie et donnez-lui la forme que vous souhaitez. Si vous n’avez pas de moules, vous pouvez former les biscuits avec le fond d’une tasse ou d’un verre, ou simplement les découper avec un couteau.

Faites-les cuire dans un four préchauffé à 180° pendant environ 10-15 minutes, en vérifiant qu’ils sont légèrement dorés.

Laissez refroidir et décorez avec du sucre glace.

Bibliographie et sources