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25 monuments communistes impressionnants qui ont marqué leur époque

Lorsque les gouvernements et les pays changent, les bâtiments et les monuments qui ont marqué leur époque sont souvent démolis pour tenter d’effacer ou de corriger le passé. Mais, comme des fantômes gravés dans la pierre, certains restent pour témoigner d’un passé complètement différent. Ces reliques communistes sont audacieuses, étranges et parfois carrément déconcertantes. Préparez-vous à voir des sites imposants d’un autre monde et d’une époque révolue VRAIMENT béton.

1. Monument à la Révolution – Podgarić, Croatie

Amateurs de Star Wars, régalez-vous, car ce n’est pas seulement l’une des reliques communistes les plus bizarres qui existent encore aujourd’hui, mais elle ressemble étrangement aux vaisseaux spatiaux de combat TIE de l’Empire Galactique. Mais cette sculpture farfelue a été construite 10 ans avant même que Star Wars n’existe ! Situé dans l’actuelle Croatie, ce monument est dédié à la résistance des partisans yougoslaves locaux qui ont combattu les Allemands et leurs collaborateurs pendant la Seconde Guerre mondiale et les ont vaincus avec succès. Bien qu’absolument inoubliable, on peut quand même se poser la question de savoir quelle signification a exactement cette structure déconcertante.

2. Monument de Bouzloudja – Bulgarie

Certaines reliques communistes sont tout simplement incroyablement déroutantes. Dans les années 1970, le Parti communiste au pouvoir en Bulgarie a décidé qu’il était grand temps de se commémorer ! Il a dépensé des sommes équivalant à peu près à 35 millions d’euros pour construire ce mastodonte sur un sommet isolé des montagnes des Balkans, en l’honneur d’eux-mêmes ! La maison du Parti Communiste bulgare ressemble davantage à un site de décollage d’OVNI qu’à quoi que ce soit d’autre. Depuis la chute du régime communiste dans le pays, ce monument a été abandonné. Les gens ont même tiré sur l’étoile rouge, pensant qu’elle pourrait contenir des rubis. À leur grande déception, ils n’ont récolté que des bouts de verre.

3. Monument of the Bulgarian-Soviet Friendship – Varna, Bulgarie

Des motifs militaires aux lignes sévères et aux proportions énormes, ce fossile grandiloquent de l’époque communiste présente toutes les caractéristiques du style de l’époque, soutenu par le gouvernement. Issu d’un concours de design entre créateurs locaux, le monument s’élève au-dessus de la ville balnéaire bulgare de Varna. Depuis le début des années 1990, l’intérieur du site est recouvert de graffitis. Bien que cette structure soit destinée à célébrer l’amitié entre les nations communistes, rien n’est particulièrement amical dans cette structure. Soyons honnêtes, la vue de soldats massifs et sans expression inspire-t-elle vraiment des sentiments de convivialité et de bienveillance ?

4. Ensemble commémoratif de Tjentište – Bosnie-Herzégovine

Ne vous laissez pas tromper par la beauté naturelle époustouflante des montagnes imposantes et de la forêt vert foncé en arrière-plan. Bien qu’elle puisse sembler calme et paisible aujourd’hui, en 1943, cette région a connu l’une des plus grandes batailles des partisans yougoslaves contre leurs ennemis allemands, italiens et bulgares pendant la Seconde Guerre mondiale. Situés au cœur du parc national de Sutjeska, dans l’actuelle Bosnie-Herzégovine, ces maquis sont réputés pour être parmi les dernières forêts primaires d’Europe. Comme beaucoup de reliques communistes, la forme du monument soulève plus de questions que de réponses. Cet ensemble commémoratif à la victoire partisane suggère peut-être deux ailes d’ange jaillissant du sol.

5. Monument à l’armée soviétique – Sofia, Bulgarie

Pendant l’ère communiste en Europe, les alliés de l’Union soviétique ont vraisemblablement fait de gros efforts pour célébrer et glorifier leur identité nationale. Mais à la fin, c’est l’URSS qui tirait les ficelles. De ce fait, un grand nombre des monuments construits font littéralement honneur à un pays étranger. Ce genre de monument peut devenir un peu dérangeant. Depuis 2011, certains ont trouvé des moyens plutôt créatifs de réimaginer ce mémorial à la gloire des soldats soviétiques de la Seconde Guerre mondiale.

6. Monument à l’insurrection d’Ilinden – Krouchevo, Macédoine du Nord

Que diriez-vous d’avoir ce bâtiment singulier comme lieu de sépulture ? Ce monument d’apparence extraterrestre à la forme surprenante et rappelant celle d’une mine navale s’appelle Ilinden. Auparavant connu sous le nom de Makedonium, c’est l’un des monuments les plus célèbres de l’ancien pays yougoslave de Macédoine. Bien qu’il s’agisse à la fois d’un hommage à la lutte macédonienne pour la libération des Ottomans et à nouveau pendant la Seconde Guerre mondiale, il a un autre but. Un héros révolutionnaire national d’avant l’ère communiste, Nikoma Karev, y est enterré aux côtés d’une pop star locale, tuée dans un accident de voiture en 2007.

7. Maison des Soviets – Saint-Pétersbourg, Russie

Lorsque l’Union soviétique est enfin tombée et que le système communiste s’est effondré, il était logique que de nombreux souvenirs de ce mode de vie soient rapidement effacés, détruits ou reconstruits. Pourtant, ici, dans un quartier d’affaires de la deuxième plus grande ville de Russie, le marteau et la faucille sont toujours exposés en premier plan – et il est peu probable que cela change. Les statues sont souvent l’objet le plus facile à enlever ou à renverser lorsque les régimes tombent. Mais ce monument à la gloire du chef de la Révolution russe, Lénine, veille toujours sur ce qui fut autrefois la capitale de l’Empire russe. Malgré ce qu’il symbolise, il est encore debout aujourd’hui. Par ailleurs, son corps embaumé est toujours exposé à Moscou.

8. Ancien Ministère des autoroutes – Tbilissi, Géorgie

Quel que soit la partie de Jenga qu’ils ont essayé de jouer ici, ce bâtiment a l’air d’avoir remporté la victoire. Non seulement cette conception inhabituelle parvient à se maintenir en tant que bâtiment entièrement fonctionnel, mais elle est toujours en service aujourd’hui. On pourrait penser que c’est le lieu idéal pour une galerie d’art, mais ce complexe a été conçu à l’origine pour le ministère des autoroutes de la Géorgie soviétique. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce bâtiment est en fait très inventif dans la façon dont il exploite la nature qui l’entoure et l’intègre. Les arbres n’ont pas été déboisés pour laisser la place au bâtiment, mais ils ont dicté eux-mêmes la direction de l’architecture de ce singulier édifice. Aujourd’hui, la bâtisse abrite la Banque de Géorgie.

9. Monument des 1300 ans de la Bulgarie – Choumen, Bulgarie

Nous n’en sommes pas sûrs, mais quelque chose dans cette statue semble vouloir nous dire quelque chose. Tous les pays ne peuvent pas prétendre qu’ils existent depuis plus d’un millénaire, de sorte que lorsque la Bulgarie communiste a célébré les 1300 ans de son pays en 1981, il était évident que ce serait un grand événement. Naturellement, cela impliquait la présence d’œuvres d’art commémoratives particulièrement étranges. Un vaste escalier de la ville voisine de Choumen mène à ce monument, peuplé de statues géantes, imaginatives et bizarres, qui semblent pouvoir s’animer comme des transformers. Certaines reliques communistes sont profondément déconcertantes, mais d’autres sont tellement exubérantes qu’on ne peut s’empêcher de les admirer.

10. Statue de la Mère-Patrie – Volgograd, Russie

Certaines reliques architecturales communistes paraissent déplacées, des vestiges d’une époque lointaine. Mais d’autres résistent encore à l’épreuve du temps, et sont tellement grandioses qu’on ne peut s’empêcher d’être ébloui et impressionné par leur ampleur. Vous connaissez peut-être mieux l’emplacement de cette statue par son ancien nom : Stalingrad. La bataille de Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale a été la plus grande et la plus brutale de l’histoire de la guerre. Il était donc tout à fait approprié que le monument en sa mémoire soit massive et cette statue l’est réellement. Autrefois la plus haute statue du monde, elle est aujourd’hui la plus grande d’Europe, et la plus haute statue de femme sur Terre, sans piédestal.

11. Cosmodrome de Baïkonour – Kazakhstan

Il ne représente peut-être plus grand-chose aujourd’hui, mais ce hangar en mauvais état était autrefois l’épicentre de ce que l’on pourrait appeler le plus grand conflit du XXe siècle : la guerre froide. Non loin de la fusée recouverte de poussière abandonnée, l’Union soviétique est entrée dans l’histoire en lançant le premier satellite dans l’espace, Spoutnik, puis le premier homme dans l’espace, Youri Gagarine. Alors que le cosmodrome de Baïkonour, au milieu d’un vaste désert du Kazakhstan, fonctionne encore aujourd’hui pour le lancement de fusées, d’autres parties du cosmodrome ont été victimes des ravages du temps, devenant un autre ensemble oublié de reliques d’architecture communiste de l’époque qui raconte l’histoire d’une époque où l’URSS dominait la course à l’espace.

12. Parc Grūtas – Druskininkai, Lituanie

La Lituanie a été le premier pays à déclarer son indépendance de l’Union soviétique, vous pouvez donc imaginer qu’en fin de compte, il y avait beaucoup de reliques communistes dont le peuple lituanien était plus que désireux de se débarrasser. De nombreuses statues et sculptures oubliées ont trouvé un nouveau foyer ici, dans le parc Grūtas, comme attraction touristique. Ce qui était autrefois des moyens utilisés par un État pour inspirer sa population et l’informer de l’identité de ses idoles, a maintenant été réduit en miettes. Ici, dans le parc, les visiteurs peuvent se promener entre ces sculptures froides et silencieuses, autrefois appelées héros, ou peut-être se venger sur la statue de Staline pour ses crimes contre l’humanité.

13. Bibliothèque nationale du Kosovo – Pristina, Kosovo

A première vue, cette étrange relique communiste, la plus étonnante de l’étrange architecture de l’ex-Yougoslavie, vous laissera perplexe. On dirait une ode à une ruche couverte de clôtures, et si vous essayez de deviner à quoi elle sert, il y a de fortes chances qu’une bibliothèque soit parmi les dernières choses qui vous viennent à l’esprit. Pourtant, aussi peu accueillant que le bâtiment puisse paraître de l’extérieur, l’intérieur abrite un trésor de livres, de documents historiques, de journaux, d’archives et même d’expositions. Une grande partie de son contenu ait été saccagée ou détruit pendant la guerre en 1999, mais elle a été rénovée – bien que vous ne le sauriez pas à en juger par son apparence.

14. Tour de transmission de Žižkov – Prague, République Tchèque

Il doit être plus grand, disaient-ils. Il doit être plus bizarre, disaient-ils, et il doit dominer l’horizon de la ville. Le résultat est cette horreur, l’une des reliques les plus notoires de l’architecture de l’époque communiste. Cette tour de transmission disgracieuse perturbe l’horizon magnifique de Prague avec ses clochers d’églises médiévales. Sa construction a même entraîné la destruction d’une partie d’un cimetière juif historique dans la capitale tchèque. Un artiste local a donc décidé qu’il devait intervenir. David Černý était déjà célèbre pour avoir barbouillé un char d’assaut soviétique de peinture rose vif et s’être fait arrêter. Après la fin du communisme, en 2000, il a mis du piquant dans l’horizon de Prague en ajoutant 10 bébés en bronze à la tour de télévision, rendant encore plus effrayante cette structure déjà imposante.

15. Musée sous-marin de Cap Tarkhankut, Ukraine

Lorsque le rideau de fer est tombé et que l’Union soviétique a cessé d’exister, nombre des monuments et des bâtiments qui célébraient ses héros ont été considérés comme obsolètes ou même abominables, et ont été détruits. Mais un endroit le long de la côte de la mer Noire en Ukraine a trouvé une idée unique pour les réutiliser. Ce musée sous-marin est rempli de reliques architecturales de l’époque communiste qui rassemble différentes têtes de personnages comme Lénine, Marx et Engels. Pour le visiter, vous devrez vous équiper de matériel de plongée, mais il y a quelque chose dans ces vestiges qui se décomposent lentement et sont couverts d’algues et de vie marine qui les rendent d’autant plus effrayants.

16. Memento Park – Budapest, Hongrie

Il est en retard pour un rendez-vous très important ! Concernant les statues de l’époque communiste, on ne peut pas se tromper avec une représentation théâtrale d’un paysan disproportionnellement musclé, se précipitant dans l’esprit de la révolution. Malheureusement pour lui, les Hongrois étaient plus que désireux de se débarrasser de tout ce qu’il représente. Le pays a tenté à plusieurs reprises de se débarrasser de son régime communiste oppressif, et quand ils ont enfin réussi en 1989, cette statue et bien d’autres comme elle ont été rapidement condamnées à la destruction. Elles ont trouvé une nouvelle maison dans le parc des statues de Budapest, où l’on trouve même les bottes d’une statue de Staline.

17. Statue de Lénine – Sucleia, Moldavie

Alors que beaucoup d’endroits étaient disposés à voir disparaître les représentations physiques du communisme, la ville de Sucleia en Moldavie n’était tout simplement pas prête à se séparer de leur statue de Lénine. En fait, ils l’aimaient tellement qu’ils ont décidé de la rénover. Il y avait juste un problème. Lorsque les habitants de la ville ont reçu leur statue récemment restaurée, ils ont été étonnés de découvrir que la tête était un peu trop grosse pour le corps. L’histoire raconte que le 140e anniversaire de Lénine approchait à grands pas et qu’ils n’ont pas eu le temps de faire refaire la statue pour les célébrations. Alors maintenant, ils se retrouvent avec cette représentation étrange.

18. Pyramide de Tirana – Tirana, Albanie

Elle a servi de boîte de nuit, de station de radio et même de base militaire de l’OTAN pendant la guerre du Kosovo. Elle a aussi été vandalisée et détruite. Aujourd’hui, c’est l’horreur la plus célèbre de la capitale albanaise, et comme tant de vestiges de l’architecture communiste, elle est juste là. Mais que représente cette pyramide exactement ? L’édifice a été construit à l’origine en souvenir du dictateur communiste défunt, Enver Hoxha, par sa propre fille. Cependant, le peuple albanais ne partageait pas ses sentiments à l’égard de son père. Ils ont cassé sa pierre tombale, et cette pyramide est tombée dans l’oubli. Mais plutôt que de faire du gaspillage, il est aujourd’hui prévu d’en faire un centre d’apprentissage informatique pour les jeunes que cela intéresse.

19. Monument du Courage – Brest, Biélorussie

Qui que soit ce géant de la pierre, on peut dire qu’il n’a sûrement pas passé une bonne journée. Mais il y a certainement une bonne raison à son mécontentement. L’Union soviétique a subi les pertes les plus importantes de tous les pays pendant la Seconde Guerre mondiale, et la ville de Brest, aujourd’hui en Biélorussie, ne fait pas exception. L’ancienne forteresse de Brest et la ville entière ont reçu les titres de forteresse et de cité héroïque de l’Union soviétique, en l’honneur de leur courageuse et vaine défense contre l’invasion allemande. La statue est certainement l’une des reliques structurelles communistes les plus dures, mais il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.

20. Mémorial de Trebjesa – Nikšić, Monténégro

Parfois, une structure est tellement remplie de symbolisme qu’elle devient carrément confuse, et ce vestige architectural déroutant au Monténégro en est un parfait exemple. Comme tant d’autres structures massives en béton dans les pays de l’ex-Yougoslavie et du reste de l’Europe de l’Est, c’est un monument aux soldats tombés au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Personne n’a été tout à fait capable de comprendre ce que signifient les différentes formes de ce monument aux morts. Il peut s’agir d’un engrenage, d’une montre ou même d’une fleur symbolisant la renaissance. C’est tellement abstrait qu’à un moment donné, le mieux est de ne pas se poser de questions.

21. Monument au 1er détachement de partisans divisés – Košute, Croatie

Au cas où vous vous poseriez la question, oui, c’est encore une des nombreuses reliques disséminées dans l’Europe anciennement communiste construites à l’origine pour commémorer la Seconde Guerre mondiale. Mais alors que beaucoup d’entre elles ont été abandonnées ou réhabilitées, celle-ci a vraiment souffert des stigmates du temps. Pendant le chaos qui a frappé toutes les régions de la Yougoslavie lorsque le pays s’est effondré au début des années 90, cette étrange sculpture épineuse a également été la proie d’attaques. C’est une chose de dégrader et taguer, mais cela ne semblait pas suffisant. Le monument a été bombardé et a été complètement détruit.

22. Pesnica – Makljen, Bosnie-Herzégovine

Si ce site était à l’origine connu sous le nom de Pesnica, qui signifie « le poing », alors vous vous demandez peut-être comment cela se fait qu’il ressemble plutôt à une main humaine ? Et vous n’auriez pas tort de penser ça. A l’époque, à l’apogée du régime communiste en Yougoslavie, ce monument représentait un poing blanc géant du dictateur de l’époque, Josip Tito. C’était le lieu de nombreuses cérémonies nationales en l’honneur des combattants yougoslaves de la Seconde Guerre mondiale, qui ont même survécu aux guerres destructrices en Bosnie pendant les années 1990. Mais une fois que les troupes de maintien de la paix de l’OTAN se sont retirées de la région, la chasse était ouverte. Le monument a été dynamité en 2000.

23. Parc de Treptow – Berlin, Allemagne

S’il y a un endroit dont le passé nous rappelle à quel point la politique peut déchirer les mondes, c’est bien Berlin, la capitale allemande. Peu de réalisations humaines pourraient être aussi symboliques de la séparation et de l’isolement que le fameux mur de Berlin. Mais quand le mur est tombé, qu’est-il arrivé aux autres pierres de l’ancien Berlin-Est communiste ? Malgré le souvenir douloureux du communisme pour les Berlinois, il est surprenant de constater que certains de ses plus grands monuments ont subsisté. Ce monument commémoratif de guerre soviétique a été conservé, parce qu’il serait irrespectueux de le détruire pour les plus de 7 000 soldats soviétiques tués au combat qui sont enterrés à proximité.

24. Freedom Hill – Ilirska Bistrica, Slovénie

Cet étrange assemblage de structures en forme de champignon est l’intérieur d’un monument aux morts en Slovénie. De l’extérieur, il ressemble à une boîte creuse avec des piliers arqués à l’intérieur. Mais quand vous apprendrez ce qu’il y a en dessous, vous vous sentirez peut-être un peu moins à l’aise. Ces piliers ressemblent aux stalagmites et stalactites des grottes des environs. Cette architecture étrange qui a survécu à l’ère communiste a été entretenue et gardée en bon état pour une raison bien précise. Sous le monument se trouve une fosse commune de 284 partisans qui sont morts en essayant de libérer la ville pendant la Seconde Guerre mondiale.

25. Monument de la libération – Prague, République tchèque

Ce vestige communiste de Prague mérite quelques explications. Caché dans un petit parc en face de la gare centrale de la capitale tchèque, il montre un soldat soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est accueilli par un villageois tchèque, qui lui offre un bouquet de lilas – et l’embrasse. Compte tenu de l’attitude répressive des sociétés communistes à l’égard des homosexuels, ce monument peut paraître surprenant à première vue. Mais croyez-le ou non, ce baiser était un phénomène social à l’époque communiste, appelé le baiser fraternel socialiste. Un exemple bien connu figure sur le mur de Berlin.